Publié dans Société

Lutte contre le VIH-Sida - Les dépistages, désormais accessibles à tous

Publié le lundi, 02 décembre 2024

Le renforcement de la prévention constitue le principal moyen pour stopper la propagation inquiétante du VIH, ces dernières années. En fait, 19.407 cas ont été dépistés en juin 2024, contre 17.073 cas enregistrés en 2023. Les nouveaux cas ont doublé en 5 ans, selon les informations recueillies lors de la réunion du ministère de la Santé publique avec les partenaires techniques et financiers, en octobre dernier. Face à cette situation, le ministre de tutelle a récemment annoncé l’ouverture des dépistages à tout le monde, et non seulement aux groupes vulnérables, à savoir les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, les travailleuses de sexe ou encore les utilisateurs de drogues injectables.

« On pourrait attraper le VIH dans un salon de coiffure, en se coupant les cheveux après une personne porteuse du virus si les matériels ne sont pas stérilisés. Mais on ne peut pas connaître notre statut sérologique sans faire de dépistage », a avancé le Pr Zely Randriamanantany, ministre de la Santé publique, lors de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, le 1er décembre à Antsiranana. La Région DIANA étant une zone rouge, d’autant plus que le tourisme sexuel y est encore fréquent.

Selon les dernières estimations, Madagascar enregistre entre 70.000 et 75.000 personnes porteuses du VIH (PVVIH). Mais seules 22.000 personnes séropositives suivent actuellement un traitement antirétroviral (ARV). Autrement dit, plus de 50.000 personnes ne connaissent pas leur statut sérologique et continuent de transmettre le virus sans le savoir. Outre les dépistages réguliers, l’utilisation des préservatifs constitue le meilleur moyen pour prévenir le VIH. Quant au traitement ARV, les PVVIH devraient le faire quotidiennement pour réduire la charge virale et éviter la résistance. L’heure n’est plus à la stigmatisation des porteurs du virus, mais de les encourager à suivre le traitement ainsi que d’encourager les dépistages, désormais accessibles à tous !

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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